Traitement de la tuberculose grâce à la nanotechnologie

on lundi, 03 décembre 2012.

Traitement de la tuberculose grâce à la nanotechnologie
Un groupe de chercheurs de l'institut des sciences moléculaires (IMBV) [1] de l'Université d'Oslo (UiO) [2], dirigé par le professeur Gareth Wyn Griffiths [3], pourrait obtenir prochainement, après 10 ans de recherche, un traitement contre la tuberculose, maladie tuant plus de 1,6 millions de personnes dans le monde chaque année. "Les macrophages sont des cellules que l'on pourrait apparenter au service de ramassage des déchets ménagers dans l'organisme. C'est dans ce type de cellule que se trouve la bactérie de la tuberculose. Le concept est aujourd'hui basé sur l'injection de nanoparticules, contenant le traitement, qui sont absorbées par les macrophages avant de libérer la substance active, afin de cibler la bactérie.", explique Gareth Griffiths.
Un groupe de chercheurs de l'institut des sciences moléculaires (IMBV) [1] de l'Université d'Oslo (UiO) [2], dirigé par le professeur Gareth Wyn Griffiths [3], pourrait obtenir prochainement, après 10 ans de recherche, un traitement contre la tuberculose, maladie tuant plus de 1,6 millions de personnes dans le monde chaque année. "Les macrophages sont des cellules que l'on pourrait apparenter au service de ramassage des déchets ménagers dans l'organisme. C'est dans ce type de cellule que se trouve la bactérie de la tuberculose. Le concept est aujourd'hui basé sur l'injection de nanoparticules, contenant le traitement, qui sont absorbées par les macrophages avant de libérer la substance active, afin de cibler la bactérie.", explique Gareth Griffiths. Les expériences sont aujourd'hui menées avec des particules colorées injectées dans un poisson transparent, le poisson zèbre. Cela permet aux chercheurs d'observer comment les nanoparticules sont absorbées par les macrophages dans le corps du poisson vivant, sans avoir à l'ouvrir. Les scientifiques procèdent ainsi à l'essai de différentes nanoparticules biodégradables jusqu'à trouver le type le plus facilement absorbé, l'objectif étant d'éviter toute intoxication de l'organisme. "Nos recherches portent globalement sur la découverte du bon type de nanoparticule.", dit Gareth Griffiths. "Cela pourra à l'avenir être utilisé pour traiter d'autres types de maladies. Si la chimiothérapie, par exemple, pouvait s'attaquer aux cellules cancéreuses au niveau local au lieu de traiter tout le corps, les doses pourraient être bien plus élevées qu'elles ne le sont aujourd'hui. C'est sans aucun doute l'avenir de la médecine.", ajoute-t-il. "La nanotechnologie a un énorme potentiel en médecine.", confirme Ruth Schmid-Baumberger [4], directrice marketing pour le développement de la technologie médicale chez SINTEF Materials and Chemistry [5]. "Il est important de rappeler au public que la médecine basée sur les nanotechnologies possède les mêmes exigences que la médecine conventionnelle en termes d'essais et d'homologations.", ajoute-t-elle. - [1] IMBV : http://www.mn.uio.no/imbv/english - [2] UiO : http://www.uio.no/english - [3] Gareth Wyn Griffiths : http://www.mn.uio.no/imbv/english/people/aca/garetg - [4] Ruth Schmid-Baumberger : http://www.sintef.no/home/Contact-us/All-employees/?EmpId=1489 - [5] SINTEF Materials and Chemistry : http://www.sintef.no/home/Materials-and-Chemistry Source : http://www.actumed.org/actu_news.php?titre=4054

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